Quand on se lance dans un projet de construction, on pense souvent aux plans, au financement, au terrain… mais on pense moins souvent à l’intérieur de nous-mêmes. Pourtant, tout part de là. Avant même de poser la première pierre, il y a cette étape fragile, souvent silencieuse, où tout commence : le doute.
Dans cet article, j’aimerais te raconter un moment très personnel : celui où j’ai douté de moi au début de notre projet de maison. Un moment où tout aurait pu s’arrêter. Mais cette traversée m’a appris quelque chose d’essentiel sur la force qu’on porte en nous… et sur l’importance de se reconnecter à ce qu’on veut vraiment vivre dans notre future maison.
Quand rien n’avance… et qu’on pense tout abandonner
Au tout début de notre projet, nous étions pleins d’enthousiasme : un terrain repéré, une envie de cocon pour notre famille, et cette idée joyeuse de créer quelque chose de durable et à notre image.
Nous avons donc fait appel à une professionnelle pour nous aider à imaginer les plans de notre future maison. Très simplement, elle nous a posé cette question essentielle : “Qu’est-ce que vous souhaitez vivre dans cette maison ?” Et là… le vide.
Impossible de répondre. On ne savait pas comment s’y prendre, par quoi commencer, ni même ce qu’on voulait vraiment. Et plus les jours passaient, plus on se sentait bloqués. Rien ne bougeait. Et puis, ce doute : “Et si on n’était pas faits pour ça ? Et si on abandonnait ?”
Je me souviens d’un soir précis où j’ai dit à mon mari : “Je crois qu’on va devoir tout laisser tomber, on n’y arrivera pas.”
C’est douloureux de douter de soi, surtout quand il s’agit d’un projet aussi profond qu’une maison familiale. Mais c’est aussi là que quelque chose peut renaître.
Trouver de l’aide… et apprendre à rêver autrement
Heureusement, un oncle de mon mari nous a tendu la main. Il nous a proposé de réfléchir avec nous aux plans de notre maison. Mais pas de façon classique. Il nous a demandé ce qu’on voulait vivre dans chaque espace. Il a parlé de coin nuit et de coin jour. Il nous a invités à imaginer nos journées, nos habitudes, nos besoins profonds.
Et là, tout a changé.
Ce simple déclic : ne plus penser “plans”, mais penser “expériences de vie”, a tout débloqué.
Puis, un geste fort de ma mamie : elle m’a offert les plans de sa maison. Une maison que j’ai toujours aimée. Pratique, chaleureuse, fluide. Une maison de cœur. Elle m’a rappelé qu’on n’a pas besoin de faire compliqué, mais juste de faire aligné.
Nous avons alors commencé à esquisser nos idées avec son oncle, puis à finaliser nos plans avec un maître d’œuvre. Et, petit à petit, notre maison a pris vie dans notre esprit. Nous avons pu nous y projeter. Le projet est devenu concret. Réel. Apaisant.
Les plans de maison ne sont pas que techniques, ils sont émotionnels
Ce que j’ai appris dans cette traversée, c’est que concevoir les plans d’une maison, c’est aussi dessiner les contours de ce qu’on veut vivre et ressentir chaque jour.
Alors oui, on peut douter. Mais derrière chaque doute se trouve souvent une vérité profonde qui ne demande qu’à être découverte. La vraie maison idéale, c’est celle qui a été imaginée en conscience, pour devenir un refuge aligné avec nos émotions, nos besoins et nos rêves.
Créer les plans de sa maison, c’est aussi se reconnecter à soi et à ce que l’on veut vraiment vivre. C’est le début d’un voyage intérieur… qui a toute sa place dans la construction de son chez-soi.
Et une fois que les plans prennent vie, c’est aussi le bon moment pour commencer à se pencher en douceur sur les démarches administratives : permis de construire, dépôt en mairie, choix du maître d’œuvre… Tout commence à s’aligner quand l’intérieur et l’extérieur avancent ensemble.